terrasses demontees
À partir de la fin du mois, les extensions de terrasses parisiennes devront être démontées. La mairie de Paris avait accordé un sursis d'un mois, mais après le 1er novembre, Olivia Polski, adjointe au Commerce de la mairie de Paris a prévenu qu'aucun retard ne sera toléré, en rappelant que dans le nouveau règlement, un arsenal de pénalités pouvant aller jusqu'à une amende de 15.000 € a été prévu à l'attention des contrevenants. L'élue a toutefois confirmé que 1.016 demandes de terrasses permanentes avaient été déposées auprès des services municipaux à la mi-septembre et elle a assuré que les autorisations ou refus de la part de la Ville seraient communiqués aux demandeurs avant la fin d'octobre. Ces terrasses permanentes sont octroyées sur les places de stationnement bordant le bar ou le restaurant. Elles ne pourront en aucun cas être chauffées ni couvertes. Seuls des parasols seront tolérés. Par ailleurs, Olivia Polski a confirmé que 7.000 demandes de terrasses estivales avaient été déposées auprès des services municipaux. La mairie se donne davantage de temps de réflexion puisque ces dernières ne pourront être installées avant le 1er avril. Les associations de riverains sont très remontées contre ces dispositifs pour des questions de nuisances sonores, mais aussi d'occupation abusive de l'espace public. Il n'est pas impossible que ces autorisations soient moins généreuses qu'elles ne l'avaient été durant la crise sanitaire. Le contrôle pourrait en outre être renforcé avec l'arrivée de la nouvelle police municipale. De plus, sur son site, la mairie rappelle « qu'en 2019, la verbalisation pour tous types de nuisances sonores dans les rues de Paris a pris une nouvelle ampleur avec 5.053 amendes (soit trois fois plus qu'en 2018) » . L'enjeu des terrasses sur le domaine public est important. Les requêtes sur les terrasses permanentes, si elles sont toutes accordées, englobent une surface de 1,7 ha à Paris, soit plus de 1.400 places de stationnement. Les demandes de terrasses estivales portent sur 3,7 ha de places de stationnement (3.200 places). Une autre partie des demandes de terrasses estivales portent sur les trottoirs, places et terre-plein. Ces requêtes revendiquent pour leur part 8,5 ha dans l'espace public.