paiement? service, stock
Après un démarrage sur les chapeaux de roues avec une multitude d'applications dédiées au click and collect, à la livraison ou aux menus dématérialisés, le digital conquiert de nouveaux usages, aussi bien en salle qu'en cuisine. Tour d'horizon avant le salon Food Hotel Tech qui se tiendra les 9 et 10 novembre à Paris Event Center.
Depuis la réouverture des CHR, le secteur est en plein renouveau. Le temps du digital « palliatif » est révolu, la réflexion sur le sujet est désormais tournée vers le potentiel à développer. Si les services de click and collect et d'autres menus dématérialisés s'inscrivent désormais presque comme une norme, de nouvelles d'applications laissent présager une mutation encore plus profonde, à terme, de la manière de faire et de fréquenter les restaurants.
Le paiement
Le retour en grâce du QR code a donné des idées à plusieurs éditeurs qui permettent désormais le paiement de l'addition en autonomie, sans attente pour le client. Le client scanne le QR code présent sur la table. Il reçoit immédiatement l'addition et peut décider de la payer intégralement ou de la partager, mais aussi du montant du pourboire. Il paye depuis son téléphone.Le leader des modules de réservation marche désormais aussi sur ce terrain après avoir racheté l'application Billee, et lance Zenchef Pay. L'entreprise entend ainsi couvrir le parcours client de A à Z, de la réservation au paiement, tout en garantissant aux restaurateurs de toujours garder la main, son leitmotiv depuis dix ans. L'objectif : connaître toujours mieux leurs clients. « Grâce au paiement, les restaurants disposent désormais de nouvelles informations utiles pour fidéliser, explique Xavier Zeitoun, cofondateur de Zenchef. Ils savent ce qu'aime manger le client, combien il dépense… Nos équipes ont fait en sorte d'automatiser l'analyse de ces informations clients pour que des notifications très précises soient transmises à la salle, par exemple pour pousser la vente de certains produits. »La région Île-de-France propose une aide jusqu'à 1 500 € pour accompagner la digitalisation des commerces. Tous les restaurants de moins de 20 salariés peuvent y prétendre dès lors qu'ils envisagent de s'abonner à des solutions d'aide à la gestion, s'ils misent sur le marketing digital pour leur promotion ou s'ils développent un système de vente en ligne. En parallèle, l'État poursuit son plan pour la transition numérique France Num, en accompagnant les porteurs de projets, notamment en garantissant des prêts pour des investissements de ce type et en favorisant leur formation. Le chèque numérique de 500 €, dispositif qui a pris fi n en août dernier, a également permis d'aider 112 000 entreprises.